Qui es-tu ?
Je m’appelle Guillaume, je suis tech lead indépendant. Ça englobe beaucoup de choses, mais j’essaie de creuser, de trouver une offre qui corresponde à un marché. Parce que je constate, en ayant aidé pas mal d’équipes en tant que lead dev ou tech lead ou même en tant que simple développeur dans une équipe, qu’il y a énormément d’équipes qui ont des difficultés qui ne sont pas du tout insurmontables, mais qui sont facilement identifiables et pour lesquelles j’aimerais leur apporter une solution.
Comment as-tu découvert le Cercle ?
Je regardais la chaîne YouTube de Benoît, donc Artisan Développeur. Et puis un jour, l’envie m’est venue de dire « Tiens, qu’est ce qu’il fait ce bonhomme ? Est ce qu’il propose peut être des choses ? Il parlait de certaines formations au travers de sa chaîne YouTube. » Et puis je lui ai envoyé un mail pour en savoir plus sur les formations qu’il proposait. Moi, je l’avais contacté pour la formation Craftsmanship, finalement, qu’il proposait. Pendant l’échange, Benoît m’a dit « Non, non, ne fais pas cette formation. Par contre, j’ai le Cercle, ça peut t’intéresser, ça matche avec ton état d’esprit et ton profil. » Donc voilà, le terrain de jeu est là, si tu veux venir, viens. J’ai dit OK, go.
Qu’est ce qu’il t’a aidé à accomplir ?
Ça a été très compliqué au début de me situer dans le Cercle. J’y ai été un petit peu de manière très passive en attendant que des choses viennent de l’extérieur. Format Top down. J’attendais énormément des intervenants et notamment de Benoît pour avoir une espèce de boîte à outils ou quelque chose d’un peu magique, une baguette magique, on pourrait dire ça comme ça. Et au même moment, on venait de rencontrer Pierre Ammeloot, un des intervenants du Cercle, qui, maintenant fait partie intégrante de cette organisation. Je ne sais pas, un déclic en moi s’opère. Je me dis, mais en fait, ce n’est pas à eux de m’apporter ça. Eux me donnent une vision sur des portes qui sont tout autour de moi, qui sont déjà là. C’est à moi de les franchir, ces portes. Et un déclic, je ne saurais pas vraiment l’expliquer en détail sur les mécanismes qui ont provoqué ce déclic, mais en tout cas, le potentiel est là en chacun d’entre nous et c’est à nous de faire en sorte que la magie opère finalement. Et donc ça, c’est le gros truc que m’a apporté le Cercle.
Quels changements as-tu remarqués dans ta posture ?
J’observe de manière assez nette. J’ai changé de client il y a quelques semaines et ça m’a permis de remettre en question la posture que j’avais. J’ai l’impression que quand on est chez un client depuis un certain temps, on est ancré dans une posture sans pouvoir vraiment la débloquer ou la changer vis à vis du rapport qu’on a avec son client. C’est extrêmement compliqué de prendre suffisamment de recul pour se dire “OK, j’ai ces enseignements là, que je tire du Cercle, des intervenants qui m’ont appris tout un tas de choses et une boîte à outils, je peux pas la changer si je change pas ma réalité.” Donc le fait de changer de mission m’a permis de me détacher complètement de mon activité, de regarder les choses de manière beaucoup plus large et de me dire “OK, je propose cette offre, pourquoi je la propose comme ça et pas d’une autre manière ?, quel rapport je veux avoir avec mon client ? Est ce que j’ai un rapport sain ? Est ce que j’ai un rapport honnête ? Est ce que je suis dans une logique de lui donner des comptes rendus très réguliers sur mon activité ou alors au contraire d’être un petit peu opaque dans ce que je propose ? » Et le fait de me questionner comme ça, de vraiment de me voir de l’extérieur, une espèce de projection astrale de mon activité entrepreneuriale, m’a permis de mettre en lumière tous ces petits points qui n’étaient jamais questionnés et pour lesquels j’avais une espèce de dogme, finalement, de dire « OK, c’est comme ça que ça marche et pas autrement. » Et ça m’a permis, vraiment, au jour le jour et d’une manière assez nette, de changer ma posture et d’être plus dans une posture d’expert et de coach technique plutôt que de prestataire à qui on va demander des choses, qui va se contenter de les livrer.
Qu’est-ce que tu as aimé cette année ?
Beaucoup, beaucoup apprécié la rencontre avec Pierre Ammeloot, qui a une manière de présenter son quotidien, sa réalité en tant qu’entrepreneur et ses objectifs de manière totalement non académique. On sort du schéma top down, on a un enjeu, des objectifs fixés avec lui en fonction de ses interventions où tout de suite, on est impliqué. On est vraiment dans cette proactivité dont je parlais précédemment où on va se forcer à sortir de sa zone de confort et se mettre en face de ses valeurs et ses objectifs. Cette rencontre, je la perçois comme un véritable cadeau cette année au sein du Cercle.
Le Cercle en 3 mots c’est ?
Bienveillance, c’est un des principes fondateurs, je pense, du Cercle et toutes les personnes qui sont dans le Cercle ici aujourd’hui physiquement ou virtuellement dans les différents meetings. Le second mot, ce qui me vient, c’est l’énergie. On se sent énergisé par l’activité de nos pairs. Finalement, il y a une espèce d’alchimie qui se crée comme ça, qui amène une énergie et qui appelle à l’action. Donc oui, énergie. Et en troisième mot, peut être action. On est censé se pousser à l’action et pas de manière forcée, pas de manière où on va devoir rendre des comptes rendus, de livrable ou etc. Mais on se met face à soi-même et ça, ça nous pousse à l’action.
Que dirais-tu pour nous rejoindre ?
Sans doute de foncer, de ne pas hésiter, peut être de rencontrer Benoît ou de rencontrer Pierre, rencontrer peut être des membres du Cercle actuel, d’un des deux Cercles qui existent actuellement, de se questionner par rapport à la posture de cette personne. Mais je pense que oui, je conseillerais de foncer. C’est une super aventure, même. Ça a changé mon regard sur énormément de choses dans nos activités entrepreneuriales. Donc foncez, rejoignez le Cercle.
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